La contre-proposition… a le « vent en poupe » de nos jours. Dans un contexte où le recrutement de cadres est devenu tendu, les employeurs ont souvent tendance à vouloir retenir leurs meilleurs talents tentés de changer d’entreprise, en leur proposant une contre-offre. Mais est-ce vraiment une bonne idée de l’accepter ?
Pour une majorité de Managers, il s’agit en effet d’un bon moyen pour retenir un collaborateur de valeur. Pourtant, cette démarche peut être est une solution court terme car elle permet à l’entreprise de gagner du temps.
Bien réfléchir avant de s’engager :
Dans ce contexte, les salariés démissionnaires qui se voient proposer une contre-offre devraient bien peser le pour et le contre avant de rester dans leur entreprise. Même s’il est toujours agréable de se faire courtiser, il ne faut pas oublier les raisons qui ont poussé à se lancer dans une démarche de recherche d’emploi. Une contre-offre incluant une hausse de rémunération et/ou une promotion n’effacera pas, comme par magie, un contenu de poste qui ne convient plus, des difficultés à s’adapter à l’évolution de l’entreprise, des rapports tendus avec managers et/ou collègues…
La solution : analyser la situation avec sang-froid en se posant les bonnes questions. La solution proposée par l’employeur est-elle pérenne ? Les opportunités d’évolution sont-elles réelles?
Cette démarche est-elle efficace sur du long terme ?
Tout dépend de la cause de cette démission.
Si le salarié souhaite changer pour une progression de salaire, alors cette démarche peut être efficace; mais attention cependant aux relations entre employeur et lui, qui pourraient être faussées et se détériorer. Difficile d’éliminer le doute quant à votre réelle motivation à rester ?
Si ce cadre ne se projette plus dans l’entreprise, cette démarche ne sera pas efficace sur du long terme : les statistiques sont implacables. 9 fois sur 10, les collaborateurs qui acceptent une contre-offre, alors qu’ils avaient fait la démarche de trouver un nouvel emploi, se remettent en recherche active dans l’année qui suit.
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