La mondialisation a un impact important sur le recrutement. Le recrutement international obéit désormais à de nouvelles règles du jeu. Ainsi, les grands groupes n’hésitent plus à recruter à l’échelle d’un continent pour dénicher les meilleurs candidats.
Cependant, il existe de grandes différences entre les pratiques de recrutement anglo-saxonnes et françaises. Aux USA comme aux UK, notamment pour les postes d’encadrement supérieur, les recrutements sont toujours confiés à des chasseurs de têtes (ce qui est loin d’être spontanément le cas en France), tandis que pour l’encadrement intermédiaire, on recourt davantage aux petites annonces (comme en France). Au niveau des entretiens, aux Etats-Unis, quel que soit le mode de sélection, les critères ne laissent pas la place à la subjectivité : on se base essentiellement sur les compétences (tandis qu’en France, on laisse une plus grande place à la relation humaine, le candidat retenu sera celui qui, à compétence similaires, a le plus d’affinités avec le recruteur). Ce souci d’objectivité conduit également les recruteurs à ne pas utiliser les tests qui n’ont pas de valeur scientifique outre-Atlantique (paradoxe quand on sait qu’une grande partie de ces tests viennent des Etats-Unis !).
D’autre part, les droits des candidats américains se sont renforcés depuis quelques années. Notamment, lors d’un entretien, le recruteur ne peut pas demander à un candidat son âge, s’il est marié, et à une femme si elle compte avoir des enfants…afin d’éviter toute discrimination. Ainsi, dans la présentation des CV, un candidat américain ne mettra pas sa photo afin de ne pas influencer un comportement discriminant de la part du recruteur.
Par ailleurs, aux Etats-Unis le diplôme a peu d’importance, comparé à l’expérience et aux compétences réelles. Seule différence en France : les candidats peuvent être encore légitimement interrogés sur leur vie privée sans risquer de se retrouver en procès pour discrimination.
Par son approche pragmatique, ALCANDRE harmonise ces différentes pratiques de recrutement afin que les frontières, physiques ou culturelles, disparaissent véritablement et que la culture d’entreprise soit reconnue quel que soit le pays d’implantation. Du fait de notre connaissance du métier en France et de notre culture outre-Atlantique, nous avons cette capacité à mettre en relation des hauts potentiels français avec des sociétés américaines ou anglo-saxonnes en gérant cette barrière culturelle du recrutement.
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