A ce jour, l’appellation « Jeunes » recouvre la tranche d’âge des 20-30 ans et plus précisément ceux qui sont nés dans la période des années 1980-1990. Il s’agit d’une génération qui est le reflet d’une évolution sociologique et structurelle ; déchantée par les secousses économiques et sociales des années 80-90 (montée du chômage, licenciements, restructurations, ruptures familiales…).

Aujourd’hui, le monde du travail et de l’entreprise fait face à une réelle révolution culturelle. En effet, la génération Y a modifié sa relation au travail. Cette génération porte une vision plus sociétale que celle précédente, celle-ci attachée plutôt à une vision sociale. La vision sociétale est une réaction de dépit face au déclin du modèle social et aux carences de valeurs des années 1980-1990. On constate que cette relation au travail n’est pas altérée mais elle s’est considérablement déplacée.

 Il est vrai que cette recherche ne fait pas d’eux des compagnons particulièrement fidèles, mais des jeunes qui cherchent l’employabilité, un environnement motivant, riche au sein de leur entreprise, et ayant un intérêt tout particulier pour l’innovation.

Les attentes de cette génération sont bien différentes et s’opposent à celles des précédentes, générant des incompréhensions et des incompatibilités d’humeur. C’est pourquoi les ressources humaines, ne peuvent rester aveugles face à cette révolution sociale. Elles doivent apprendre alors à attirer les futurs salariés, et mettent en place une vraie stratégie d’intégration et de fidélisation.

Les études et les différentes observations semblent indiquer que les séniors tentent de s’adapter aux comportements de la génération Y.