Activité réservée aux seniors, image du « coupeur de tête », le management de transition véhicule de nombreux a priori, positifs ou négatifs. Toutefois, cette activité est en pleine redéfinition.

Si les top managers habitués des comités de direction (généralement des profils dits “seniors”) sont toujours recherchés, on observe la montée en puissance du niveau N-1, celui des fonctions opérationnelles de l’entreprise. 

Les spécialistes de la gestion de projet sont également appréciés, ce qui correspond au type de mission qui est de plus en plus souvent confiée. Les dirigeants d’entreprise sollicitent aujourd’hui des profils associés à des compétences spécifiques. On observe ainsi un relatif rajeunissement des candidats.

Les candidats au management de transition doivent avoir à l’esprit qu’il s’agit d’un métier de réseau. Il est possible d’obtenir une première mission par l’intermédiaire d’un cabinet mais d’autres pistes ont intérêt à être exploitées : les ex-collègues ou ex-employeurs, les contacts professionnels, etc. Il faut donc définir et valoriser sa propre offre commerciale.

Il est également important d’envisager ce métier comme une opportunité parmi d’autres et non comme l’unique projet professionnel. On estime à 1 500 à 2 000 le nombre de missions proposées chaque année, pour plusieurs dizaines de milliers de postulants. 
Enfin, les candidats ont tout intérêt à qualifier les cabinets, par exemple en ciblant ceux qui sont spécialisés sur certains secteurs d’activité ou ceux qui donnent rapidement suite à une offre de services. Il est souvent très difficile de décrocher une première mission mais une fois que l’on dispose d’une première expérience, on devient beaucoup plus attractif.